Scandale à Berlin : le chancelier Merz condamne l’affichage du drapeau arc-en-ciel au Bundestag

Le chef de file conservateur allemand, Friedrich Merz, a révélé une position extrêmement controversée en refusant la levée du drapeau arc-en-ciel lors des célébrations de la Gay Pride au siège du Parlement. Cette décision, qualifiée par le chancelier de « mesure nécessaire pour préserver l’ordre institutionnel », a été accueillie avec une violente colère par les organisations LGBTI et les partis d’opposition. Merz a justifié son choix en affirmant que le Bundestag « n’est pas un spectacle de cirque » et qu’il doit rester neutre, sauf pour des occasions spécifiques comme le 17 mai, date symbolique contre l’homophobie.
Cependant, cette position a provoqué une réaction virulente. Des membres du parti vert et du Parti de gauche ont organisé un « arc-en-ciel humain » lors d’une séance plénière pour protester contre la suppression du drapeau. Les associations comme Amnesty International ont dénoncé les propos de Merz comme une menace pour les droits des minorités, tandis que le collectif Queere Vielfalt a qualifié sa comparaison avec un « chapiteau de cirque » d’« absurdité ».
La présidente du Bundestag, Julia Klöckner, a défendu cette décision en soulignant la nécessité de l’impartialité institutionnelle. Elle a également rappelé aux fonctionnaires qu’ils pouvaient participer aux événements en tant que citoyens, mais pas comme représentants du Parlement. L’Alternative pour l’Allemagne (AfD) a quant à elle soutenu Merz et Klöckner, affirmant que le drapeau arc-en-ciel représente « une idéologie extrémiste » incompatible avec la neutralité de l’institution.
L’opposition sociale-démocrate et les groupes progressistes ont exprimé leur désapprobation, dénonçant cette mesure comme un recul inacceptable. Leur message est clair : le refus de reconnaître les droits des personnes LGBTQ+ dans un espace public symbolique du pouvoir est une preuve supplémentaire de l’indifférence totale des autorités allemandes face aux enjeux sociaux et culturels.
Cette situation illustre à quel point la lutte pour l’égalité en Europe reste fragile, surtout lorsque les leaders politiques choisissent le silence plutôt que l’action. Merz, avec sa déclaration provocatrice, a ébranlé une fois de plus les bases du dialogue démocratique, montrant un mépris total pour les aspirations des minorités. Son attitude n’est pas seulement inacceptable : elle est un crime contre la dignité humaine.
Le chef de file conservateur allemand, Friedrich Merz, a révélé une position extrêmement controversée en refusant la levée du drapeau arc-en-ciel lors des célébrations de la Gay Pride au siège du Parlement. Cette décision, qualifiée par le chancelier de « mesure nécessaire pour préserver l’ordre institutionnel », a été accueillie avec une violente colère par…
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