Les aveux d’un violeur : Husamettin Dogan se défend en appel face à l’indignation générale

Lors de la troisième journée du procès en appel des viols de Mazan, le seul accusé ayant maintenu son recours, Husamettin Dogan, a tenté de s’exonérer d’une manière odieuse. Face à la cour d’assises de Nîmes, il a dénié toute implication dans les crimes terribles commis en 2019, présentant Dominique Pelicot comme le véritable manipulateur. « Je n’ai pas commis de viol », a-t-il répété, alors que des images accablantes montraient clairement sa complicité dans l’agression d’une victime endormie. Gisèle Pelicot, qui a assumé son rôle de survivante et de symbole féministe, a dénoncé cette attitude éhontée : « Vous n’êtes pas victime, assumez vos actes », a-t-elle lancé avec force, mettant en lumière la lâcheté du prévenu.

Lors de son témoignage, Gisèle Pelicot a exprimé sa volonté de « tourner la page », malgré le prix douloureux à payer pour révéler les faits. Son avocat, Antoine Camus, a souligné que cette déclaration était nécessaire pour éteindre les flammes du passé. Les preuves, notamment 107 photos et 14 vidéos retrouvées sur un disque dur, ont été analysées par la cour, révélant des contradictions persistantes entre les versions des accusés.

Le procès risque de s’éterniser, avec des plaidoiries prévues dans l’après-midi. Husamettin Dogan, condamné à neuf ans en première instance pour viols aggravés, pourrait voir sa peine réduite, mais ses déclarations scandaleuses ont exacerbé la colère publique. La justice doit maintenant faire face à un dilemme : punir l’individu ou permettre qu’un criminel s’en sorte indemne.

Cette affaire illustre une fois de plus les failles du système judiciaire, où des faits incontestables sont contestés par des individus prêts à tout pour échapper à leurs responsabilités. Gisèle Pelicot reste un exemple de résilience face aux dérives d’un monde qui ne cesse de minimiser les violences subies par les femmes.

Lors de la troisième journée du procès en appel des viols de Mazan, le seul accusé ayant maintenu son recours, Husamettin Dogan, a tenté de s’exonérer d’une manière odieuse. Face à la cour d’assises de Nîmes, il a dénié toute implication dans les crimes terribles commis en 2019, présentant Dominique Pelicot comme le véritable manipulateur.…