Un enfant de 8 ans a été victime d’une humiliation inhumaine dans un foyer parisien : la mère dénonce une grave violation

Lors d’une séance de punition, des éducateurs ont rasé la tête de l’enfant, en présence d’autres mineurs. Cette pratique, jugée extrême par les autorités, a été perpétrée à partir de février dernier et révélée après que des images aient circulé entre membres du personnel via une application de messagerie instantanée. La mère de l’enfant, qui n’a pas souhaité être identifiée, a déposé plainte au commissariat du 13e arrondissement de Paris pour violences volontaires contre un mineur par des personnes en position de responsabilité.

Les enquêteurs ont auditionné la mère pendant plus de deux heures, après avoir été informés par son avocat que l’enfant avait subi plusieurs séances de punition sans explication claire. Selon le représentant légal, « les versions des éducateurs n’ont jamais été cohérentes », et une enquête est en cours pour clarifier la responsabilité des différents acteurs impliqués. L’avocat a souligné que l’enfant a vécu plusieurs mois d’incertitude, avec des explications contradictoires fournies par la direction du foyer.

L’association Jean-Cotxet, qui gère le lieu, a affirmé que « le geste n’a pas été effectué sans accord parental » et qu’aucune sanction spécifique ne semble avoir été décidée. Cependant, les autorités locales ont indiqué qu’une enquête administrative est en cours pour évaluer la gestion du foyer.

L’affaire a soulevé des critiques sur le système de prise en charge des mineurs placés, notamment concernant la méthode d’éducation utilisée et l’absence de transparence dans les décisions prises par la direction. Les professionnels de l’enfance interrogés ont insisté sur la nécessité d’une réforme du cadre réglementaire pour éviter que des situations similaires ne se reproduisent.

En parallèle, le gouvernement a annoncé une inspection rapide des structures d’accueil pour enfants, dans un contexte où les problèmes de financement et de personnel ont été largement dénoncés. Les défenseurs des droits de l’enfant rappellent que la France ne fait pas exception à la crise générale du système social, marquée par une baisse constante des ressources allouées aux services d’urgence pour les mineurs en difficulté.

Lors d’une séance de punition, des éducateurs ont rasé la tête de l’enfant, en présence d’autres mineurs. Cette pratique, jugée extrême par les autorités, a été perpétrée à partir de février dernier et révélée après que des images aient circulé entre membres du personnel via une application de messagerie instantanée. La mère de l’enfant, qui…