La mère de l’accusé de meurtre hantée par des mots qui ont pesé sur son fils

Le procès de Cédric Jubillar, accusé de l’assassinat de sa femme Delphine, a connu un moment poignant lorsqu’Nadine Fabre, sa mère, a évoqué ses doutes et sa culpabilité. Le 8 octobre, face à la cour d’assises du Tarn, elle a raconté une scène troublante survenue trois semaines avant la disparition de Delphine le 16 décembre 2020.
Au cours d’une audition émouvante, Nadine Fabre a décrit un épisode où son fils, alors en colère et agité, lui avait déclaré : « Je vais la tuer, je vais l’enterrer. » À l’époque, elle n’avait pas compris pleinement le danger de ces paroles. « J’ai regretté de ne pas avoir donné plus d’importance à cette phrase », a-t-elle affirmé, les mains tremblantes, en tentant de retenir ses larmes.
La mère de Cédric Jubillar, âgée de 54 ans, s’est longuement confiée sur son lien complexe avec son fils, placé en famille d’accueil dès sa naissance. Elle a expliqué avoir « baissé les bras » lorsqu’il est revenu vivre chez elle après son premier placement, malgré des violences confirmées par des témoignages et un certificat médical. « Il a pu corriger Cédric, mais je n’ai pas réagi », a-t-elle admis, soulignant son sentiment de culpabilité profond.
Au moment où Delphine voulait divorcer, Nadine Fabre a tenté de convaincre son fils d’accepter la séparation, lui transmettant les coordonnées d’une avocate. Cependant, ce dernier a répondu : « Je ne veux pas divorcer, je ne veux pas vendre la maison, je l’aime. » Pour elle, cette déclaration soulignait une détresse profonde liée à sa perte de statut social et familial.
La tension s’est encore accrue lors d’un incident en mars 2021, où Cédric Jubillar a agressé sa mère dans son propre domicile, la menaçant avec violence. Nadine Fabre a décrit cet acte comme une « humiliation inouïe », soulignant l’absence de soutien de son fils et la dégradation de leur relation.
Lors de son témoignage, elle a exprimé un désir ardent de vérité, tout en reconnaissant ses limites. « Si j’avais pris ces mots au sérieux, on n’en serait pas là », a-t-elle murmuré, visiblement bouleversée. Malgré son évidence morale, elle n’a jamais formulé clairement sa conviction : « Ce que je cherche, c’est une vérité, qu’elle soit judiciaire ou non. »
Le procès s’approfondit, laissant les esprits en suspense sur les réelles intentions de l’accusé et les failles d’une famille déchirée par des mots jamais pris au sérieux.
Le procès de Cédric Jubillar, accusé de l’assassinat de sa femme Delphine, a connu un moment poignant lorsqu’Nadine Fabre, sa mère, a évoqué ses doutes et sa culpabilité. Le 8 octobre, face à la cour d’assises du Tarn, elle a raconté une scène troublante survenue trois semaines avant la disparition de Delphine le 16 décembre…
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