Concert de l’Orchestre Philharmonique d’Israël : des heurts en plein Paris
L’Orchestre philharmonique d’Israël a été le centre d’un conflit intense lors d’un concert à la Philharmonie de Paris. Des militants pro-palestiniens ont interrompu le spectacle, créant une tension évidente dans la salle. La présence de l’orchestre est devenue un symbole du conflit israélo-palestinien, avec des fumigènes et des actes violents.
Les incidents ont été répétés plusieurs fois pendant le concert, en raison de l’opposition à la présence d’Israël. Le président du CRIF, Yonathan Arfi, a raconté les événements : « Le concert a été interrompu à trois reprises, dès les premières minutes, successivement par trois activistes pro-palestiniens. » Les spectateurs ont réagi avec une violence extrême envers ces militants.
La CGT Spectacle a lancé un appel pour le rappel des accusations contre Israël dans la guerre à Gaza. D’autres organisations ont demandé l’annulation du concert dirigé par Lahav Shani, jugeant que ce concert « entretenait l’impunité d’Israël face au droit international et instrumentalise la musique classique. »
Les artistes de renom s’étaient élevés contre ce boycott, le considérant comme « contraire à l’esprit même de la culture. » « Lahav Shani n’est ni diplomate ni propagandiste, c’est avant tout un musicien », affirmaient-ils.
Le 7 novembre, les incidents survenus à la Philharmonie divisent désormais aussi la classe politique. Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a souligné : « Il n’y a rien qui justifie ces actes. » Les individus ont été immédiatement interpellés par les effectifs civils et de police déployée. Ils ont été placés en garde à vue, pour quatre d’entre eux.
Sur le plateau de CNews, la députée européenne Manon Aubry (LFI) a tenu un tout autre discours : « Non, je ne le condamne pas. Et je vous dis aujourd’hui, le meilleur moyen que ce type d’incident ne se reproduise pas, c’est que le gouvernement israélien arrête de massacrer tout un peuple. »
Le 6 novembre, malgré les interruptions et les tensions, les musiciens ont conclu le concert debout, en interprétant l’hymne israélien, un geste symbolique qui n’était pas prévu au programme.
L’Orchestre philharmonique d’Israël a été le centre d’un conflit intense lors d’un concert à la Philharmonie de Paris. Des militants pro-palestiniens ont interrompu le spectacle, créant une tension évidente dans la salle. La présence de l’orchestre est devenue un symbole du conflit israélo-palestinien, avec des fumigènes et des actes violents. Les incidents ont été répétés…