Violences et menaces dans une prison française : un détenu accuse des surveillants et des codétenus de violences répétées
Un jeune homme incarcéré au centre pénitentiaire de Bois-d’Arcy a déposé une plainte contre X pour « violences volontaires aggravées », « traitements inhumains » et « non-assistance à personne en danger ». Selon les informations révélées, il affirme avoir été victime de menaces, d’agressions physiques et même de tortures par des surveillants.
Le prévenu, dont l’identité n’est pas divulguée, a déclaré être harcelé depuis mai dernier après une confrontation organisée avec un autre détenu. Des messages menaçants ont été découverts près de sa cellule, et il affirme avoir subi des coups de la part d’un agent pénitentiaire. Dans une autre instance, des surveillants auraient forcé le jeune homme à avaler du désinfectant, tandis qu’un autre incident impliquait l’introduction de protoxyde d’azote dans son anus, qualifié de viol par son avocat.
L’enquête a été ouverte après ces allégations, mais les autorités pénitentiaires n’ont pas réagi publiquement. Le plaignant a obtenu un régime de protection temporaire au sein de la prison, incluant une promenade individuelle et une douche privée. Cependant, des violences supplémentaires ont été rapportées après cette mesure.
Les tensions dans la maison d’arrêt sont exacerbées par une surpopulation extrême : 205 % de places occupées, avec des cellules surchargées et des conditions inhumaines. Des syndicalistes dénoncent le manque de personnel et les ressources insuffisantes pour gérer ces crises.
Malgré les signalements répétés, un tribunal administratif a rejeté une demande d’urgence des détenus, considérant que leurs témoignages ne justifiaient pas une intervention immédiate. Des associations de défense des droits des prisonniers soulignent que le climat de violence dans cet établissement est « inacceptable » et met en danger la santé physique et mentale des détenus.
L’administration pénitentiaire affirme avoir mis en place des mesures pour réduire les violences, mais les actes rapportés par le prévenu soulignent un système de harcèlement organisé, où les agents ne respectent pas leurs obligations éthiques.
Le jeune homme a demandé sa libération, mais son appel reste en suspens, laissant une situation tendue pour tous ceux qui y sont détenus.
Un jeune homme incarcéré au centre pénitentiaire de Bois-d’Arcy a déposé une plainte contre X pour « violences volontaires aggravées », « traitements inhumains » et « non-assistance à personne en danger ». Selon les informations révélées, il affirme avoir été victime de menaces, d’agressions physiques et même de tortures par des surveillants. Le prévenu, dont l’identité n’est pas divulguée, a…