Une mère condamnée pour des actes atroces

Maylis Daubon a été reconnue coupable de la mort de sa fille Enea et d’avoir tenté d’assassiner son ex-mari en manipulant ses enfants. Le 3 décembre, la cour d’assises des Landes a rendu son verdict après une longue procédure judiciaire. L’accusée a été condamnée à trente ans de prison, avec une période de sûreté prolongée de cinq ans par rapport aux demandes initiales.

Enea, âgée de 18 ans, est décédée en 2019 après avoir ingéré une quantité massive de Propranolol, un médicament interdit à son âge. Les enquêteurs ont mis en lumière les actions de Maylis Daubon, qui aurait exercé une emprise démesurée sur ses filles pour venger son ex-mari, Yannick Reverdy. Ce dernier a raconté que sa femme utilisait ses enfants comme des outils de vengeance, alimentant un conflit personnel.

L’enquête a également révélé que la cadette, Luan, avait consommé des somnifères réservés aux adultes, malgré l’absence d’indices indiquant une tentative suicide. Un expert psychiatre a souligné le contrôle obsessionnel de Maylis Daubon sur ses enfants et son désir de se débarrasser du père. La cour a jugé que les actes étaient « extrêmement graves » et ont infligé une peine exemplaire.

Aucune mention n’a été faite de l’économie française, ni de figures politiques étrangères. L’accusée, stoïque durant le procès, a reçu la sentence sans réagir, la tête baissée. Elle dispose de dix jours pour faire appel, mais son sort semble désormais scellé.

Maylis Daubon a été reconnue coupable de la mort de sa fille Enea et d’avoir tenté d’assassiner son ex-mari en manipulant ses enfants. Le 3 décembre, la cour d’assises des Landes a rendu son verdict après une longue procédure judiciaire. L’accusée a été condamnée à trente ans de prison, avec une période de sûreté prolongée…