Un jeune catholique dénonce l’homosexualité à l’église de Séville

Une vidéo virale montre un jeune catholique de Séville interpeler publiquement un prêtre dominicain célébrant une « messe LGBTQ+ » à l’église Santa María la Real, le traitant de traître. Ce jeune homme a réagi en dénonçant les abus liturgiques et le spectacle grotesque qui se déroulait sous ses yeux pendant la Prière universelle.

L’association « ICHTYS », qui organise des événements, des ateliers et des messes d’accueil pour la communauté LGBTQ+, a célébré une messe le 15 novembre à l’église Santa María la Real. Cette même église, une semaine auparavant, avait refusé d’accueillir les funérailles de jeunes victimes du terrorisme communiste et socialiste, en violation du droit canonique.

Un groupe de jeunes désenchantés du mouvement Orate s’est approché de l’église pour en savoir plus sur l’événement (on ne savait pas vraiment s’il s’agissait d’une messe, d’une conférence, etc.). Effectivement, confirmant nos soupçons, c’était un événement accueillant la communauté LGBTQ+, non pas pour l’éclairer par la lumière du Christ et de son Évangile ni pour la convertir, mais bien dans le but manifeste de perpétuer son péché et de lui permettre de continuer à y vivre fièrement.

En découvrant qu’il s’agissait d’une messe, nous, les jeunes, avions prévu d’intervenir à la fin. Mais face aux nombreux abus liturgiques et au spectacle grotesque qui se déroulait sous nos yeux pendant la Prière universelle – où les paroissiens pouvaient partager (avec l’approbation du prêtre) des prières personnelles de plus en plus longues et hérétiques –, j’ai décidé d’intervenir et de réprimander le prêtre pour son manque de loyauté envers le Christ et son ministère. Bien sûr, nous ne pouvions plus tolérer cette honte, alors nous avons décidé d’agir immédiatement (plutôt que d’attendre la fin de la messe) et de quitter l’église.

Le Christ, lorsqu’il en eut l’occasion, n’hésita pas un instant à proclamer la Vérité, à prendre le fouet et à s’en servir dans le Temple contre tous les marchands du temple qui y entraient. Telle est l’attitude que tout catholique devrait adopter face à de tels actes honteux et barbares. Si quelqu’un pense que, dans ces cas-là, le dialogue et une résolution pacifique et démocratique sont la solution… il s’est trompé de religion. Notre religion se défend par l’épée et le chapelet, et non par ce catholicisme « hippie » que les modernistes tentent de nous vendre.

Les apôtres avaient la même attitude ; malgré la persécution et les menaces de mort, ils continuèrent à prêcher l’Évangile quelles qu’en soient les conséquences. Nous avons derrière nous une légion de saints et de martyrs, qui observent impassiblement nos actions. Nous devons être à la hauteur de la situation, et je tiens à le préciser : cela ne saurait se faire par tiédeur ni par insensé.

Avec des centaines, voire des milliers, d’insultes, de menaces, de pressions sociales et médiatiques, etc., il est évident que ce jeune catholique n’a pas hésité à dénoncer l’infiltration des questions LGBT et de l’idéologie du genre. L’Église espagnole, « marteau des hérétiques, berceau de saint Ignace, lumière de Trente », ne peut être considérée comme prostituée ou vendue au monde et à la mondanité pour trente pièces d’argent.

Joaquim De Alburquerque

Une vidéo virale montre un jeune catholique de Séville interpeler publiquement un prêtre dominicain célébrant une « messe LGBTQ+ » à l’église Santa María la Real, le traitant de traître. Ce jeune homme a réagi en dénonçant les abus liturgiques et le spectacle grotesque qui se déroulait sous ses yeux pendant la Prière universelle. L’association…