Procès de Michaël Chiolo : une agression perpétrée par des radicaux islamistes dévoilée
Le procès de Michaël Chiolo, principal accusé dans l’attaque sanglante contre deux surveillants pénitentiaires à Condé-sur-Sarthe en 2019, a commencé ce lundi. Les cinq prévenus risquent la prison à perpétuité pour leur implication dans cette violence extrême.
Les victimes, accompagnées de leurs proches, ont assisté aux débats six ans après l’incident qui les a marqués à jamais. L’avocat d’un des surveillants a souligné le traumatisme subi : « Il a connu une épreuve atroce et sa vie a basculé. Il a presque perdu la vie ». Le 5 mars 2019, les deux agents ont été poignardés par un détenu et sa compagne. Malgré des blessures graves, ils ont réussi à fuir après une lutte désespérée. La femme du prisonnier a péri lors de l’intervention des forces spéciales, tandis que le détenu a été grièvement blessé.
Michaël Chiolo, ancien sympathisant néonazi passé à l’islamisme, a déclaré avoir voulu venger Chérif Chekatt, l’auteur de l’attaque de Strasbourg. Il a justifié son geste en référence à l’État islamique. Aujourd’hui, son avocat évoque les conditions de détention comme facteur de radicalisation. Lors du procès, Chiolo n’a exprimé aucun remords et a directement dénoncé ses coaccusés, quatre anciens codétenus partageant des idées islamistes extrémistes. Des enregistrements révèlent que l’un d’eux aurait encouragé Chiolo quelques jours avant l’attaque.
Le procès, qui durera cinq semaines, devra établir les responsabilités de chacun dans cette tragédie. Les accusations sont graves : association de malfaiteurs terroristes et acte de violence extrême.
Le procès de Michaël Chiolo, principal accusé dans l’attaque sanglante contre deux surveillants pénitentiaires à Condé-sur-Sarthe en 2019, a commencé ce lundi. Les cinq prévenus risquent la prison à perpétuité pour leur implication dans cette violence extrême. Les victimes, accompagnées de leurs proches, ont assisté aux débats six ans après l’incident qui les a marqués…