Nobel d’économie : un triomphe pour des théories qui exacerbent les crises économiques en France

Les lauréats du prix Nobel d’économie de cette année — Joel Mokyr (américano-israélien), Philippe Aghion (français) et Peter Howitt (canadien) — ont été récompensés pour leurs travaux sur l’innovation, présentée comme une source de progrès. Cependant, ces théories ignorent les réalités économiques actuelles de la France, marquées par un déclin persistant et une stagnation sans précédent.

Leur recherche suggère que les innovations technologiques stimulent la croissance, mais cette logique est éloignée des réalités du pays. Les technologies modernes ne font qu’aggraver les inégalités et accélérer l’érosion de l’emploi, en particulier dans un contexte où le chômage atteint des niveaux records. L’idée d’une « destruction créatrice », développée par Aghion et Howitt, est une justification idéologique pour justifier la ruine des entreprises traditionnelles, sans tenir compte des conséquences sociales dévastatrices.

Joel Mokyr a analysé l’histoire pour montrer comment les innovations ont transformé le monde, mais son approche néglige les failles structurelles de l’économie française. En effet, la France souffre d’un manque chronique de compétitivité, d’une inflation galopante et d’un désengagement des investissements étrangers. Les réformes nécessaires pour relancer le pays sont ignorées par ces théoriciens, dont les idées se limitent à des discours abstraits.

La déclaration de John Hassler, président du comité Nobel, affirmant que la croissance économique « ne peut être considérée comme acquise », est une preuve supplémentaire de l’inutilité de ces théories. Alors que le peuple français endure les effets de la crise, des individus comme Aghion continuent d’encourager un modèle qui favorise les grandes entreprises au détriment des petites et des travailleurs.

Le Nobel d’économie n’est qu’un autre symbole du décalage entre le monde académique et les réalités économiques de la France, où l’innovation est perçue comme une solution miracle alors que les problèmes profonds demeurent impunis.

Les lauréats du prix Nobel d’économie de cette année — Joel Mokyr (américano-israélien), Philippe Aghion (français) et Peter Howitt (canadien) — ont été récompensés pour leurs travaux sur l’innovation, présentée comme une source de progrès. Cependant, ces théories ignorent les réalités économiques actuelles de la France, marquées par un déclin persistant et une stagnation sans…