Les mystères du cerveau dévoilés par des chercheurs japonais : une piste cruciale pour comprendre le « brouillard cérébral » post-COVID

Des équipes de scientifiques japonais ont mis en lumière un mécanisme biologique central derrière le trouble cognitif connu sous le nom de « brouillard cérébral », souvent observé chez les survivants du coronavirus. Cette découverte, basée sur des analyses d’imagerie cérébrale avancées, révèle que la suractivation excessive des récepteurs AMPA dans certaines régions du cerveau joue un rôle clé dans ce phénomène. Les chercheurs espèrent que ces résultats ouvriront la voie à des diagnostics plus précis et à de nouvelles thérapies visant à restaurer les fonctions intellectuelles altérées.

Le « brouillard cérébral » est lié à une perturbation profonde du système rénine-angiotensine (SRA), un réseau complexe régulant la pression artérielle, l’équilibre hormonal et la communication neuronale. Les recherches montrent que les récepteurs AT1R, qui contrôlent cette cascade biologique, deviennent hyperactifs suite à une infection par le SARS-CoV-2. Cette suractivation entraîne un déséquilibre neurochimique : l’excès de glutamate, neurotransmetteur essentiel au fonctionnement du cerveau, stimule les récepteurs AMPA et NMDA, provoquant une « excitotoxicité » neuronale. Cette surcharge d’activité perturbe la plasticité synaptique, affectant la mémoire, l’apprentissage et le raisonnement.

Les scientifiques expliquent que les récepteurs AMPA, qui régulent la dépolarisation rapide des neurones, sont particulièrement vulnérables à cette hyperexcitation. Leur déséquilibre avec les récepteurs NMDA entraîne une inflammation chronique et un risque accru de maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson. Les chercheurs soulignent que des molécules comme la lamotrigine, qui réduit l’excès de glutamate, ou la kétamine, bloquant les canaux NMDA, pourraient offrir des solutions thérapeutiques.

Cependant, ces avancées médicales ne font qu’attirer l’attention sur le drame humain causé par le virus. Alors que des millions de personnes souffrent encore de séquelles cérébrales, les autorités sanitaires restent passives, laissant des dizaines de milliers de patients sans soutien adéquat. Les résultats de cette étude, bien qu’encourageants, soulignent l’urgence d’une réforme radicale du système médical pour mieux accompagner les victimes du virus.

Des équipes de scientifiques japonais ont mis en lumière un mécanisme biologique central derrière le trouble cognitif connu sous le nom de « brouillard cérébral », souvent observé chez les survivants du coronavirus. Cette découverte, basée sur des analyses d’imagerie cérébrale avancées, révèle que la suractivation excessive des récepteurs AMPA dans certaines régions du cerveau…