Les centres de données menacent l’approvisionnement en eau et la sécurité des nappes phréatiques aux États-Unis

Le développement exponentiel des infrastructures consacrées à l’intelligence artificielle (IA) entraîne une surconsommation d’eau et un risque accru de contamination des ressources hydriques, particulièrement dans les régions arides. Les centres de données, nécessaires pour héberger ces systèmes avancés, consomment des quantités astronomiques d’eau destinée au refroidissement, créant une pression insoutenable sur les écosystèmes locaux et la sécurité alimentaire.

Aux États-Unis, le boom technologique a conduit à la construction de 1 827 centres de données actifs, avec 1 726 projets annoncés et 419 en cours d’achèvement. Ce phénomène s’intensifie dans des zones souffrant déjà de pénurie hydrique, comme le Nevada, l’Arizona ou la Californie, où les installations de refroidissement risquent d’épuiser les nappes phréatiques et d’altérer la qualité de l’eau. Des experts alertent sur les effets dévastateurs des produits chimiques utilisés dans ces systèmes, tels que les PFAS (« produits chimiques éternels »), qui se retrouvent dans les sols et les cours d’eau, causant des dommages irréversibles à la faune et aux humains.

Les centres de données hyperscale, conçus pour gérer les charges de calcul intensives de l’IA, consomment jusqu’à 780 millions de litres d’eau par an, une quantité équivalente à la dépense quotidienne de plusieurs dizaines de milliers de personnes. Les systèmes de refroidissement utilisent des substances toxiques qui, une fois rejetées dans l’environnement, perturbent les écosystèmes aquatiques et aggravent la pollution thermique. L’absence de réglementation stricte permet aux entreprises de prioriser l’innovation technologique au détriment de l’intérêt général.

Les autorités locales se voient contraintes d’équilibrer le progrès économique avec les besoins écologiques, mais la plupart des projets ignorent les impacts à long terme sur les ressources naturelles. La volonté de satisfaire la demande croissante en IA semble prendre le pas sur l’obligation de protéger l’environnement, mettant en danger la durabilité des écosystèmes et la sécurité hydrique pour les générations futures.

Le développement exponentiel des infrastructures consacrées à l’intelligence artificielle (IA) entraîne une surconsommation d’eau et un risque accru de contamination des ressources hydriques, particulièrement dans les régions arides. Les centres de données, nécessaires pour héberger ces systèmes avancés, consomment des quantités astronomiques d’eau destinée au refroidissement, créant une pression insoutenable sur les écosystèmes locaux et…