Le procès de Cédric Jubillar : des mots choquants à 33 heures après la disparition de sa femme

Lors du procès de Cédric Jubillar, un enregistrement inédit a été diffusé mardi 30 septembre. Ce dernier, trente-trois heures seulement après la disparition de Delphine Jubillar-Aussaguel en décembre 2020, évoque avec deux proches leur projet de divorce. La conversation, captée sans son consentement dans la cuisine de leur maison à Cagnac-les-Mines, révèle des déclarations troublantes et ambiguës.
Jubillar parle de sa femme au passé, soulignant un éloignement profond entre eux. « On s’était donné un mois, un mois et demi, pour sauver le couple », raconte-t-il, avant d’ajouter : « Elle me dit : ‘Non non mais ça sert à rien. De toute façon, ma décision est prise : je suis déjà très loin dans ma tête’. » Lorsque l’on lui demande si Delphine avait rencontré quelqu’un, il répond : « J’en sais rien, j’ai des doutes, mais je n’ai aucune preuve réelle de ça. »
Il compare ensuite leur relation à celle d’un « couple de colocataires », affirmant qu’ils ne formaient plus qu’une unité pour la maison et les enfants. Cette déclaration, faite dans un contexte où Delphine avait disparu, suscite des questions cruciales : pourquoi n’a-t-il pas exprimé une inquiétude réelle ? Pourquoi a-t-il minimisé son absence, affirmant avoir dormi alors qu’il connaissait les vêtements qu’elle portait le soir de sa disparition ?
Les avocats de la famille de Delphine jugent ces mots « tout sauf anodins ». Ils soulignent que Jubillar ne semble plus reconnaître son épouse, la traitant de négligente et d’indifférente. Les témoignages des proches, comme celui d’une amie qui dénonce l’image du prévenu, renforcent l’idée qu’un climat de désunion a précédé le drame.
La défense, quant à elle, qualifie l’enregistrement de « pirate » et souligne que les gendarmes avaient déjà commencé leur enquête. Cependant, ces déclarations restent un élément clé du procès, mettant en lumière une absence totale de préoccupation pour la sécurité d’une personne disparaissante.
Lors du procès de Cédric Jubillar, un enregistrement inédit a été diffusé mardi 30 septembre. Ce dernier, trente-trois heures seulement après la disparition de Delphine Jubillar-Aussaguel en décembre 2020, évoque avec deux proches leur projet de divorce. La conversation, captée sans son consentement dans la cuisine de leur maison à Cagnac-les-Mines, révèle des déclarations troublantes…
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