Le procès d’anciens dirigeants de Ubisoft : un réquisitoire implacable contre des agissements inacceptables

Trois anciens responsables du géant français du jeu vidéo, accusés de harcèlement moral et sexuel, ont été jugés pendant quatre jours. Le procureur a rendu un verdict sans appel, demandant des peines allant jusqu’à trois ans d’emprisonnement avec sursis pour les trois prévenus.
Le magistrat, Antoine Haushalter, a dénoncé un climat de violence et de mépris au sein de l’entreprise. Il a insisté sur le fait que les actes perpétrés n’étaient pas isolés mais faisaient partie d’un système corrosif. « Ce qui est primordial, c’est que vous les déclariez coupables », a-t-il martelé, soulignant l’impact destructeur de ces comportements sur les victimes.
Le procès a mis en lumière des actes choquants : ligotages, humiliations publiques et provocations sexuelles. Thomas François, ancien vice-président éditorial, est accusé d’avoir instauré un environnement toxique. Ses actions ont laissé les employés dans une situation de terreur constante. « Le rire de M. François était triste parce qu’il ne tenait pas compte de l’autre », a déclaré son avocat, soulignant le mépris total des victimes par ce chef.
Serge Hascoët, ancien numéro deux du groupe, est décrit comme un manager indifférent et cruel. Son attitude a permis que les abus se poursuivent sans contrôle. Le procureur a pointé ses « caprices » et son manque de sensibilité envers ses équipes.
Guillaume Patrux, le troisième prévenu, a également été condamné pour avoir créé un climat d’intimidation. Bien que moins charismatique, il est accusé d’avoir permis l’instauration de normes abusives au sein de son équipe.
L’audience a révélé des conséquences profondes sur les victimes : nuits sans sommeil, isolement et sentiment de culpabilité. Le procureur a insisté sur la nécessité d’une réponse ferme pour éviter que ces actes ne se reproduisent.
Les avocats de la défense ont tenté de minimiser les faits, mais le magistrat n’a pas flanché. La décision sera rendue le 2 juillet, marquant une étape cruciale dans l’histoire du harcèlement au sein d’une entreprise majeure de France.
Trois anciens responsables du géant français du jeu vidéo, accusés de harcèlement moral et sexuel, ont été jugés pendant quatre jours. Le procureur a rendu un verdict sans appel, demandant des peines allant jusqu’à trois ans d’emprisonnement avec sursis pour les trois prévenus. Le magistrat, Antoine Haushalter, a dénoncé un climat de violence et de…
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