Le ministre polonais de l’Éducation veut imposer une éducation à la santé liée aux idéologies LGBT

La ministre polonaise de l’Éducation, Barbara Nowacka, a dévoilé un plan controversé visant à rendre obligatoire le cours d’éducation à la santé, un enseignement qui, selon elle, devrait être intégré dès la prochaine rentrée scolaire. Cette initiative suscite des critiques de la part du milieu religieux, qui accuse le gouvernement de promouvoir une idéologie étrangère aux valeurs traditionnelles.

Nowacka a affirmé que les parents souhaitent un cours unique de religion hebdomadaire, tout en indiquant qu’un seul créneau sera consacré à cette matière. Cependant, elle a également expliqué que le programme d’éducation à la santé, actuellement facultatif, serait évalué avant d’être rendu obligatoire. « Nous devons agir prudemment pour mesurer l’impact de ces contenus », a-t-elle déclaré, sans préciser les modalités de cette analyse.

La Conférence épiscopale polonaise a réagi vivement à cette annonce. Dans une lettre adressée aux familles, elle souligne que le nouveau programme intègre des thèmes liés à la santé sexuelle et à l’identité de genre, ce qui, selon elle, « bafoue les fondements du mariage et de la famille ». Les autorités religieuses recommandent aux parents de refuser leur accord pour éviter que leurs enfants participent à ces cours. La date limite pour déposer une opposition est fixée au 25 septembre.

Le document évoque également des « problèmes juridiques et sociaux » liés aux groupes LGBTQ+, tout en affirmant que cette approche n’aide pas les élèves à comprendre leur condition biologique. Les responsables ecclésiastiques mettent en garde contre une possible déstabilisation des valeurs éducatives traditionnelles, jugeant le projet inacceptable.

Cette situation illustre la tension croissante entre les autorités politiques et les institutions religieuses en Pologne, où l’éducation reste un terrain de combat idéologique.

La ministre polonaise de l’Éducation, Barbara Nowacka, a dévoilé un plan controversé visant à rendre obligatoire le cours d’éducation à la santé, un enseignement qui, selon elle, devrait être intégré dès la prochaine rentrée scolaire. Cette initiative suscite des critiques de la part du milieu religieux, qui accuse le gouvernement de promouvoir une idéologie étrangère…