Le gérant d’un parc de loisirs des Pyrénées-Orientales a été inculpé pour discrimination après avoir refusé l’accès à un groupe de 150 jeunes israéliens

L’affaire concerne le responsable du parc Tyrovol, situé à Porté-Puymorens. Selon les informations divulguées par le parquet de Perpignan, il a été mis en examen samedi 23 août pour « discrimination fondée sur l’origine, l’ethnie ou la nationalité ». Bien que le procureur ait requis son placement sous contrôle judiciaire, le juge d’instruction a choisi de le libérer.

Lors de sa garde à vue, le gérant, âgé de 52 ans, a affirmé qu’il avait refusé l’accès au parc en raison de « raisons de sécurité », sans lien avec des convictions idéologiques. Il nie avoir évoqué des motivations personnelles lors de ses premières déclarations. Cependant, le parquet souligne que les récits du prévenu ont changé au fil des interrogatoires, passant d’une justification liée à des « convictions » à une argumentation basée sur la sécurité.

L’infraction reprochée est sévère : jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 75 000 euros. Le parc Tyrovol, qui accueillait traditionnellement des groupes touristiques, s’est retrouvé au centre d’un débat sur la discrimination dans le secteur du tourisme. Les autorités ont souligné l’importance de respecter les principes d’égalité et de non-discrimination envers tous les visiteurs, indépendamment de leur origine ou nationalité.

L’affaire met en lumière les tensions entre les pratiques commerciales locales et les normes internationales sur le respect des droits humains, tout en soulignant la nécessité d’une vigilance accrue pour éviter toute forme d’exclusion injustifiée.

L’affaire concerne le responsable du parc Tyrovol, situé à Porté-Puymorens. Selon les informations divulguées par le parquet de Perpignan, il a été mis en examen samedi 23 août pour « discrimination fondée sur l’origine, l’ethnie ou la nationalité ». Bien que le procureur ait requis son placement sous contrôle judiciaire, le juge d’instruction a choisi de le…