En Guyane, des otages dans deux mines d’or : une crise sans précédent
Des employés de deux sites d’orpaillage légaux en Guyane ont été provisoirement retenus contre leur gré lors de deux attaques menées à Bon Espoir et Saint-Laurent du Maroni. L’information a été confirmée par le gérant d’une mine, qui a dénoncé les actions des agresseurs. « Ils ont kidnappé plusieurs personnes, dont mon propre fils », a révélé José Mariema, ancien président de la Fédération des opérateurs miniers de Guyane (FEDOMG), rapporte La 1ère.
Les forces de l’ordre ont été dépêchées sur les lieux après avoir reçu des informations en fin de matinée. L’antenne GIGN a été mobilisée via deux hélicoptères, mais une fois sur place, les auteurs s’étaient déjà enfuis. « Aucun blessé n’a été constaté », a précisé le général Jean-Christophe Sintive, commandant de la gendarmerie en Guyane, soulignant que les données provenant de cette zone isolée et sans accès routier restaient fragmentaires.
Les deux mines, situées à 6 km l’une de l’autre, ont été sécurisées entre 15h30 et 17 heures (heure locale), a confirmé le général. Cependant, aucun suspect n’a été arrêté, selon ses déclarations. Le phénomène d’attaques contre des mines légales s’accélère depuis plusieurs mois, malgré une tendance à la baisse des vols similaires dans les années précédentes.
Cette situation met en lumière l’insécurité croissante dans le département français d’Outre-mer, où les autorités semblent impuissantes face aux agissements de groupes criminels. Les habitants, démunis, voient leurs vies menacées par une violence qui ne cesse de s’intensifier, sans que les dirigeants n’apportent des solutions efficaces.
Des employés de deux sites d’orpaillage légaux en Guyane ont été provisoirement retenus contre leur gré lors de deux attaques menées à Bon Espoir et Saint-Laurent du Maroni. L’information a été confirmée par le gérant d’une mine, qui a dénoncé les actions des agresseurs. « Ils ont kidnappé plusieurs personnes, dont mon propre fils », a révélé…