Combat des parents face aux enlèvements internationaux d’enfants

Le 25 mai est dédié aux enfants disparus, un problème qui persiste malgré la baisse récente du nombre de cas notifiés. Parmi ces affaires, un tiers correspond à des enlèvements parentaux et 227 d’entre eux impliquent l’enlèvement international d’un mineur. Franceinfo a recueilli les témoignages de deux parents qui vivent cette épreuve.

Eileen Devouassoux n’a plus revu sa fille Alia depuis son enlèvement par le père d’Alia, à seulement 20 mois, et emmenée en Algérie. Malgré l’appui judiciaire français lui accordant la garde exclusive de son enfant, Eileen est confrontée à une impasse juridique qui interdit l’extraction forcée du pays natal d’Alia, malgré les condamnations pénales infligées au père.

Pierre-Vincent Cloos, quant à lui, lutte depuis 2015 pour retrouver sa fille Amélie, retenue en Pologne par la mère. Après une rencontre forcée de douze minutes, et malgré les décisions judiciaires en son faveur, il est privé du droit d’accès à Amélie.

Ces situations soulignent l’insuffisance des mécanismes internationaux pour résoudre ces cas. Des obstacles comme la géopolitique ou le manque de moyens d’enquête rendent difficiles les retours des enfants kidnappés, alors que les familles restent dans l’inaction et la douleur.

Bien que les progrès soient observés en termes de prévention et de formation, l’impunité reste le lot commun du parent kidnappeur.

Le 25 mai est dédié aux enfants disparus, un problème qui persiste malgré la baisse récente du nombre de cas notifiés. Parmi ces affaires, un tiers correspond à des enlèvements parentaux et 227 d’entre eux impliquent l’enlèvement international d’un mineur. Franceinfo a recueilli les témoignages de deux parents qui vivent cette épreuve. Eileen Devouassoux n’a…