Des lacunes critiques dans l’enquête sur la disparition de Delphine Jubillar dénoncées par la défense

L’enquête menée par les forces de l’ordre sur la disparition de Delphine Jubillar est sous le feu des critiques. La défense de Cédric Jubillar a pointé plusieurs zones d’ombre, soulignant un manque de rigueur et des omissions graves qui mettent en doute la crédibilité du travail des enquêteurs. Le major chargé de l’enquête a passé plus de sept heures au tribunal, confronté à des questions sur les méthodes utilisées et les pistes ignorées.

Les avocats de Cédric Jubillar ont mis en lumière une série d’éléments inquiétants. Parmi eux, la non-prise en compte d’un livret de famille retrouvé six mois après la disparition de l’infirmière, sans que la personne qui l’a trouvé ait été auditionnée. Cette omission suscite des interrogations sur la diligence des enquêteurs. De plus, seulement 65 des 288 personnes enregistrées comme délinquants sexuels ou ex-criminels dans la région ont été entendues, et les prélèvements ADN effectués n’ont jamais été analysés, selon les avocats.

Lors de l’audience, la défense a souligné un manque absolu de preuves matérielles : aucun signe de lutte, de crime ou de sang dans la maison, le jardin ou la voiture de Delphine Jubillar. « On prend un dossier de 16 000 pages et on cherche des détails minuscules qu’on grossit », a commenté l’un des avocats, qui juge cette approche peu rigoureuse. Le major a insisté sur son obéissance aux instructions des magistrats, mais les doutes persistent dans la salle d’audience.

Cédric Jubillar, spectateur attentif du débat, a parfois affiché un sourire qui n’a fait qu’accroître l’inquiétude autour de cette procédure. Les parties civiles et les avocats soulignent une enquête bâclée, marquée par des lacunes critiques qui ne font que renforcer les doutes sur la véritable cause de la disparition de Delphine Jubillar.

L’enquête menée par les forces de l’ordre sur la disparition de Delphine Jubillar est sous le feu des critiques. La défense de Cédric Jubillar a pointé plusieurs zones d’ombre, soulignant un manque de rigueur et des omissions graves qui mettent en doute la crédibilité du travail des enquêteurs. Le major chargé de l’enquête a passé…