Un adolescent se suicide après la libération de son agresseur sexuel
Un adolescent se suicide après la libération de son agresseur sexuel
Le 30 mars dernier, Yanis, âgé de 17 ans, s’est donné la mort peu avant ses 18 ans. Dans une lettre enregistrée sur son téléphone quelques heures avant sa disparition tragique, il a confié avoir peur que son agresseur sexuel, libéré récemment, ne le croise dans la rue.
Yanis avait été victime d’agression sexuelle à l’âge de 16 ans. Le coupable, condamné en octobre 2023 pour ces faits, a bénéficié d’une libération anticipée début février en raison de son comportement exemplaire en détention.
La famille du jeune homme est dans la colère et l’incompréhension. « Nous n’avons pas été informés que nous vivions à proximité d’un individu ayant commis des agressions sexuelles sur des mineurs », déclare Farid, le père de Yanis. Celui-ci a déjà été condamné pour deux autres crimes similaires en 2007 et 2014.
Farid, la mère de l’adolescent, déplore que les autorités n’aient pas envoyé ce délinquant dans une autre région pour prévenir un tel scénario. Elle regrette aussi de ne pas avoir été avertie du retour à domicile du pédocriminel.
Interpellant le ministre Gérald Darmanin, la famille Yanis demande que les victimes soient systématiquement informées en cas d’aménagement de peine pour leurs agresseurs. Une loi Yaya (du surnom donné à l’adolescent par ses proches) pourrait être votée suite au combat engagé par Steffy Alexandrian, présidente de l’association Carl.
Un adolescent se suicide après la libération de son agresseur sexuel Le 30 mars dernier, Yanis, âgé de 17 ans, s’est donné la mort peu avant ses 18 ans. Dans une lettre enregistrée sur son téléphone quelques heures avant sa disparition tragique, il a confié avoir peur que son agresseur sexuel, libéré récemment, ne le…