Tribunal relaxe une ancienne professeure accusée du harcèlement ayant conduit au suicide d’une collégienne
Tribunal relaxe une ancienne professeure accusée du harcèlement ayant conduit au suicide d’une collégienne
Le 10 avril 2025, le tribunal correctionnel de Pontoise a relaxé Pascale B., une enseignante française de 62 ans qui avait été jugée pour avoir pratiqué un harcèlement contre la jeune Evaëlle, 11 ans au moment de sa mort tragique en juin 2019. Lors des audiences tenues les 10 et 11 mars, Pascale B. a nié l’humiliation d’Evaëlle.
La présidente du tribunal a indiqué qu’il n’y avait pas de preuves suffisantes pour confirmer que la professeure avait pratiqué un harcèlement systématique et intentionnel contre Evaëlle, ajoutant que certains comportements de Pascale B. étaient « adaptés et légitimes dans le contexte scolaire ».
Les parents d’Evaëlle ont été choqués par cette décision. Selon eux, l’ex-enseignante a causé un traumatisme psychologique à leur fille qui s’est manifestement traduit par son suicide quelques mois plus tard.
Le tribunal a cependant reconnu le caractère dramatique du décès d’Evaëlle et la douleur que cela a engendrée chez sa famille, ainsi que l’impact émotionnel sur l’établissement scolaire. Pourtant, malgré ces circonstances difficiles, il a estimé qu’il n’y avait pas de preuves concluantes pour accuser Pascale B.
La mère d’Evaëlle, Marie Dupuis, a exprimé son incompréhension face à la décision du tribunal. « Il y a eu maltraitance, on ne peut pas le nier », a-t-elle déclaré dans un discours ému.
Face aux critiques, Pascale B., qui avait été interdite d’enseigner à des mineurs pendant sa période de mise en examen et qui est maintenant employée dans une autre profession, reste silencieuse. Ses avocats ont toutefois souligné la validité de son innocence.
Tribunal relaxe une ancienne professeure accusée du harcèlement ayant conduit au suicide d’une collégienne Le 10 avril 2025, le tribunal correctionnel de Pontoise a relaxé Pascale B., une enseignante française de 62 ans qui avait été jugée pour avoir pratiqué un harcèlement contre la jeune Evaëlle, 11 ans au moment de sa mort tragique en…