Titre : Une ONG allemande collabore avec Antifa pour cibler des citoyens soupçonnés d’extrémisme

Titre : Une ONG allemande collabore avec Antifa pour cibler des citoyens soupçonnés d’extrémisme

En Allemagne, une ONG de gauche, soutenue par le gouvernement fédéral, est accusée d’avoir coordonné des menaces contre des citoyens identifiés comme « nationalistes ethniques ». Selon une enquête menée par NIUS, l’organisation Beherzt a pris l’initiative d’identifier ces individus considérés comme des extrémistes et a transmis leurs coordonnées à des militants du mouvement Antifa.

Fondée en 2018 en Basse-Saxe, Beherzt a mis en place une campagne marquée par des croix jaune-violet, symbolisant un slogan: « Croix sans piège – croix pour la diversité », destinées aux maisons de ceux qui ne se conforment pas à leurs idéaux. Des témoignages locaux évoquent ces croix comme des « étoiles juives inversées », ce qui soulève des inquiétudes quant à leur symbolisme.

Entre 2023 et 2024, des groupes de voyous masqués se sont rendus à au moins sept domiciles en Basse-Saxe, selon le rapport. Parmi leurs cibles figurait Reinhard N., qui a filmé l’arrivée d’une trentaine de membres masqués devant chez lui. Les manifestants ont déployé une banderole proclamant : « Dénonçons et combattons les structures ethniques nazies » et ont proféré des insults à travers un mégaphone. En distribuant des tracts, ils ont visé à dénoncer la famille de N. comme ayant des liens avec l’extrême droite.

Les accusations portées à son encontre incluent sa participation antérieure à un groupe de jeunes d’extrême droite, ainsi qu’une librairie dénoncée pour la vente de littérature nazie. Sa femme, également associée à des groupes nationalistes, a été particulièrement ciblée, ce qui a conduit à des pressions sur son employeur, entraînant même son licenciement. N. a finalement réussi à obtenir justice devant les tribunaux, qui ont jugé que la divulgation de son nom à des fins de stigmatisation était illégale.

En juin 2024, la ministre de l’Intérieur de Basse-Saxe, Daniela Behrens, a félicité Beherzt dans le cadre de sa lutte contre le nationalisme, reconnaissant son engagement envers une « coexistence démocratique et humaine » et lui a attribué le « Julius-Rumpf-Preis » ainsi qu’un don de 10 000 euros. L’ONG bénéficie également de la coopération de la Fondation Amadeu Antonio, une autre institution connue pour son soutien à des causes de gauche.

Beherzt collabore étroitement avec Andrea Röpke, considérée comme une experte en extrême droite. Röpke, qui a des connexions avec des porte-paroles d’Antifa, possède un historique de dénonciation de ceux qu’elle considère comme des alliés d’extrême droite, allant jusqu’à se rendre à des événements pour photographier des participants considérés comme suspects.

De plus, Beherzt a reconnu avoir utilisé des informations fournies par Antifa pour surveiller et éventuellement révéler les données personnelles de potentiels acheteurs immobiliers jugés d’extrême droite, alimentant des inquiétudes concernant une forme de terrorisme intellectuel qui se développe dans le pays. Cette situation soulève des débats sur la liberté d’expression et sur les pratiques de dénonciation dans une Allemagne qui se veut démocratique.

Titre : Une ONG allemande collabore avec Antifa pour cibler des citoyens soupçonnés d’extrémisme En Allemagne, une ONG de gauche, soutenue par le gouvernement fédéral, est accusée d’avoir coordonné des menaces contre des citoyens identifiés comme « nationalistes ethniques ». Selon une enquête menée par NIUS, l’organisation Beherzt a pris l’initiative d’identifier ces individus considérés…