L’horreur d’un procès : L’accusé avoue son indifférence meurtrière

Le procès du peintre-plaquiste Cédric Jubillar a commencé à Albi, où l’accusé a reconnu sa volonté de dominer et d’imposer sa présence. Face à la cour d’assises du Tarn, il a admis son désir d’être « imposant », un aveu qui éclaire une personnalité trouble. Lors de cette première journée d’audience, des experts ont décrit son comportement comme « froid et insensible » à la disparition de sa femme, Delphine Jubillar-Aussaguel, dont l’absence n’a jamais été expliquée.

Cédric Jubillar a comparu dans le box des accusés, entouré de policiers, sous les regards des médias. Il a accepté d’être filmé, une première depuis sa mise en examen six mois après la disparition de son épouse. Les enquêteurs n’ont jamais trouvé de traces de Delphine, qui avait quitté leur domicile lors d’une dispute. Le couvre-feu sanitaire, instauré pendant l’épidémie de Covid-19, a compliqué les recherches.

La cour doit évaluer sa culpabilité après l’audition de 65 témoins et 11 experts. Cédric Jubillar nie toujours les faits, mais son attitude lors des auditions semble indiquer une profonde insensibilité. L’accusé a déclaré vouloir « prendre de la place », un comportement qui évoque une nature dominatrice et dangereuse. Les autorités jugent qu’il a montré un manque total d’empathie pour sa victime, ce qui renforce les soupçons de son implication dans son meurtre.

Ce procès révèle un tragique mélange de froideur émotionnelle et de désir d’autorité, laissant une famille brisée sans réponse.

Le procès du peintre-plaquiste Cédric Jubillar a commencé à Albi, où l’accusé a reconnu sa volonté de dominer et d’imposer sa présence. Face à la cour d’assises du Tarn, il a admis son désir d’être « imposant », un aveu qui éclaire une personnalité trouble. Lors de cette première journée d’audience, des experts ont décrit…