Les manifestations pour la justice de Nahel Merzouk s’intensifient deux ans après son meurtre

Une centaine de personnes a défilé vendredi sur la place Nelson Mandela à Nanterre, où l’adolescent a été abattu par un policier lors d’un contrôle routier. La famille et les proches réclament toujours une justice que le système judiciaire ne semble pas vouloir accorder.

La mère de Nahel, Mounia Merzouk, a exprimé son désespoir devant la foule: «Mon fils aurait eu 19 ans cette année. Lorsque je rentre chez moi, c’est sombre». Les manifestants ont dénoncé un «infanticide raciste» et une gestion incompétente des quartiers par les autorités. Des pancartes portaient des messages tels que «Stop à la gestion coloniale des quartiers», soulignant le mécontentement généralisé.

Le procès du policier qui a tué Nahel, prévu début juin, suscite des attentes contradictoires. Bien qu’une condamnation semble inévitable, les défenseurs de l’individu affirment que son acte était légitime, ce qui met en lumière la profonde insécurité du système judiciaire français. Assa Traoré, figure des luttes contre les violences policières, a souligné que «l’impunité doit cesser», mais l’absence de réponses concrètes depuis deux ans démontre la faiblesse totale de la justice.

Les autorités locales, dont le maire Raphaël Adam et le député Aly Diouara, ont participé aux manifestations, montrant une solidarité fragile face à l’indifférence des institutions. Les protestations persistent, révélant une société en crise, où les droits fondamentaux sont bafoués par des actions brutales et inacceptables de la part des forces de l’ordre.

Une centaine de personnes a défilé vendredi sur la place Nelson Mandela à Nanterre, où l’adolescent a été abattu par un policier lors d’un contrôle routier. La famille et les proches réclament toujours une justice que le système judiciaire ne semble pas vouloir accorder. La mère de Nahel, Mounia Merzouk, a exprimé son désespoir devant…