Interdiction de la burka : Lugano démissionne ?

Dans les rues de Lugano, des touristes musulmanes continuent d’afficher leur visage couvert malgré l’interdiction en vigueur depuis 2016 au Tessin et 2025 à l’échelle nationale. Cette pratique met en lumière un manque flagrant d’application de la loi par les autorités locales.

Giorgio Ghiringhelli, promoteur des initiatives contre la dissimulation du visage, appelle la Municipalité de Lugano à reprendre ses responsabilités. Il demande une action plus rigoureuse de la police et un rappel à l’ordre des hôteliers, qui ont le devoir d’informer leurs clients des règles en vigueur.

La situation est particulièrement complexe avec l’utilisation de masques anti-Covid pour contourner les lois. Ces pratiques entravent la clarté légale et mettent en cause la protection du public suisse. Ghiringhelli insiste sur le besoin d’interpréter ces exceptions avec plus de fermeté, notamment dans les situations où aucune raison médicale valable n’est évidente.

Deux photographies récentes illustrent ce dilemme : l’une montre une femme masquée qui peut passer inaperçue en vertu des règles actuelles, tandis que l’autre représente une femme voilée par un niqab et donc passible d’amende. Cette disparité soulève de sérieuses questions sur l’efficacité actuelle du système juridique suisse.

Ghiringhelli exhorte la Municipalité à clarifier ces ambiguïtés légales pour éviter toute confusion future et garantir un respect plus strict des lois existantes.

Dans les rues de Lugano, des touristes musulmanes continuent d’afficher leur visage couvert malgré l’interdiction en vigueur depuis 2016 au Tessin et 2025 à l’échelle nationale. Cette pratique met en lumière un manque flagrant d’application de la loi par les autorités locales. Giorgio Ghiringhelli, promoteur des initiatives contre la dissimulation du visage, appelle la Municipalité…