Une nounou condamnée à deux ans et demi de prison ferme après avoir tenté d’intoxiquer une famille juive dans les Hauts-de-Seine
Une femme algérienne, âgée de 42 ans, a été reconnue coupable par le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine) d’avoir versé des produits chimiques dans des bouteilles d’alcool et de jus de raisin appartenant à une famille juive dont elle avait la garde. Le jugement, rendu le 18 décembre, a condamné l’accusée à deux ans et demi de prison ferme. Les faits remontent au mois de janvier 2024, lorsque cette dernière a avoué avoir agi en raison d’un conflit lié à sa rémunération pour la garde de trois enfants de 2, 5 et 7 ans, résidant à Levallois-Perret.
Durant le procès, la nourrice a reconnu ses actes mais a contesté les motivations derrière ses actions, affirmant n’avoir jamais touché aux produits ménagers. Le président du tribunal a souligné que si les conséquences des faits étaient limitées (la famille n’ayant pas été blessée), la gravité réside dans « les modalités de leur réalisation ». Cependant, le tribunal n’a pas retenu l’antisémitisme comme circonstance aggravante, arguant que les propos incriminés avaient été échangés plusieurs semaines après les faits et transcrits sans la présence d’un avocat.
L’avocat des parents a exprimé sa déception face à cette décision, estimant qu’écarter l’antisémitisme dans une telle affaire « envoie un signal inquiétant ». La nourrice, quant à elle, a reconnu avoir formulé une « phrase de haine » et s’est excusée auprès des victimes. Son avocate a salué la relaxe sur le point d’antisémitisme, tout en soulignant que l’accusée avait également été condamnée pour usage de faux administratif, notamment une carte d’identité belge factice. Un arrêté interdisant sa présence sur le territoire français pendant cinq ans a également été prononcé.
L’affaire suscite des débats sur les enjeux liés à la confiance dans les relations de garde et aux procédures judiciaires, tout en mettant en lumière les tensions entre l’individualité des actes et les contextes sociaux qu’ils peuvent refléter.
Une femme algérienne, âgée de 42 ans, a été reconnue coupable par le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine) d’avoir versé des produits chimiques dans des bouteilles d’alcool et de jus de raisin appartenant à une famille juive dont elle avait la garde. Le jugement, rendu le 18 décembre, a condamné l’accusée à deux ans et…
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