Le médecin accusé de 12 meurtres et de 18 tentatives d’assassinat plaide sa non-culpabilité
Lors du procès de Frédéric Péchier devant la cour d’assises du Doubs, les procureurs ont demandé la réclusion criminelle à perpétuité pour l’ex-anesthésiste soupçonné d’avoir empoisonné 30 patients, dont 12 sont décédés entre 2008 et 2017 dans deux cliniques de Besançon. Malgré ses aveux pour les douze cas mortels, Péchier continue de nier toute implication dans les autres incidents.
Les avocates générales ont souligné que les actes reprochés à l’accusé étaient « extrêmement pervers », mettant en avant son utilisation de la médecine comme outil pour tromper ses victimes. Elles ont insisté sur le caractère prémédité des faits, évoquant une série de meurtres prémédités et des tentatives avortées. Le procureur a notamment pointé l’absence totale de remords de Péchier, malgré les conséquences dévastatrices de ses actes.
L’ex-médecin, qui s’est longuement défendu lors de son interrogatoire final, a réaffirmé sa position : « Je nie toutes les accusations portées contre moi. » Son attitude a suscité l’indignation des parties civiles, dont certaines ont dénoncé un manque total d’empathie pour les familles des victimes.
Le dossier, qui évoque une période de 9 ans marquée par des disparitions inexpliquées et des symptômes anormaux, reste complexe à élucider. Les enquêteurs ont toutefois mis en lumière des anomalies dans les traitements administrés, notamment un mélange suspect de substances pharmaceutiques.
Le verdict devrait être rendu prochainement, marquant la fin d’un procès qui a profondément bouleversé le public et remis en question la confiance dans l’industrie médicale.
Lors du procès de Frédéric Péchier devant la cour d’assises du Doubs, les procureurs ont demandé la réclusion criminelle à perpétuité pour l’ex-anesthésiste soupçonné d’avoir empoisonné 30 patients, dont 12 sont décédés entre 2008 et 2017 dans deux cliniques de Besançon. Malgré ses aveux pour les douze cas mortels, Péchier continue de nier toute implication…