Une technique de génétique à la rescousse d’un vieil homicide
Un homme de 28 ans a été inculpé jeudi pour un viol et une tentative de meurtre commis en 2015 dans le centre-ouest de la France. Ce cas, longtemps resté insoluble, a trouvé une solution inattendue grâce à une méthode scientifique encore peu utilisée en Europe : l’analyse génétique combinée à des archives familiales privées.
L’enquête, menée par une équipe spécialisée dans les affaires non résolues, a permis d’identifier le suspect après dix ans de recherches. Les enquêteurs ont obtenu l’aide d’un service américain pour croiser les données ADN du présumé coupable avec des bases de données privées, où des millions de personnes ont inscrit leurs origines génétiques. Cette approche, courante aux États-Unis, reste interdite en France malgré son potentiel évident dans la résolution d’affaires compliquées.
Le processus repose sur l’analyse de liens familiaux : même si le suspect n’est pas présent dans les fichiers ADN officiels, ses relations éloignées permettent de retrouver sa piste. Des entreprises comme MyHeritage ou Ancestry proposent ces tests à des particuliers pour explorer leur histoire familiale, mais l’usage de ces données par la justice reste un sujet de débat éthique.
Le ministre de la Justice a annoncé son intention d’introduire une loi autorisant cette pratique dans des cas urgents, comme les crimes violents ou les enlèvements non élucidés. Cette évolution pourrait permettre aux enquêteurs d’accéder à des informations précieuses, tout en respectant les droits individuels.
En France, le fichage de l’ADN est encadré par des règles strictes, ce qui limite l’utilisation de ces méthodes. Pourtant, des dizaines de milliers de citoyens ont déjà confié leurs données génétiques à des laboratoires étrangers, souvent sans connaître les risques juridiques associés.
Le cas du « violeur au tournevis » marque une étape importante : il montre que la technologie peut apporter des réponses là où les méthodes traditionnelles échouent. Mais il soulève aussi des questions sur l’équilibre entre sécurité publique et protection de la vie privée, un défi qui attend encore une réponse claire.
Un homme de 28 ans a été inculpé jeudi pour un viol et une tentative de meurtre commis en 2015 dans le centre-ouest de la France. Ce cas, longtemps resté insoluble, a trouvé une solution inattendue grâce à une méthode scientifique encore peu utilisée en Europe : l’analyse génétique combinée à des archives familiales privées.…
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