Narcotrafic à Marseille : une opération vaine et une critique virulente contre le pouvoir en place
L’association Marseille en colère, dirigée par Kaouther Ben Mohamed, dénonce une opération policière censée combattre le narcotrafic mais perçue comme un geste symbolique. Mardi 9 décembre, 114 personnes ont été interpellées lors de contrôles dans quinze points de deal, selon la préfecture. Cependant, pour la militante, cette action est « une démonstration vide » qui ne résout rien. Elle affirme que le trafic reprend immédiatement après ce genre d’interventions, soulignant un manque de stratégie globale.
Kaouther Ben Mohamed critique les mesures répressives comme étant inefficaces et accuse le gouvernement français de négliger les causes profondes du problème. Selon elle, « la seule répression n’aboutira à rien » et il faut plutôt s’attaquer aux consommateurs et aux politiques publiques. Elle dénonce l’absence d’un dispositif étatique pour soutenir les familles confrontées au trafic, qui se retrouvent face à des dealers armés sans protection. « Où est l’État ? Où sont les forces de l’ordre dans ces moments-là ? » questionne-t-elle avec colère.
L’association appelle à une approche éducative et sociale plutôt qu’à la criminalisation, estimant que la sensibilisation des consommateurs ne suffira pas. Le bilan de l’OFDT, qui souligne un marché de la drogue de 6,8 milliards d’euros en France, est cité comme preuve de la nécessité d’une réforme radicale. Pour Kaouther Ben Mohamed, le gouvernement doit cesser les gestes symboliques et agir avec sérieux, notamment en impliquant le ministère de la Santé pour lutter contre la dépendance.
Les critiques se font aussi sur la gestion économique du pays, où la crise persiste malgré des mesures inefficaces. L’absence de solutions concrètes et la priorité donnée aux actions perçues comme vaines exacerbent les frustrations d’une population déjà éprouvée par le désengagement politique.
L’association Marseille en colère, dirigée par Kaouther Ben Mohamed, dénonce une opération policière censée combattre le narcotrafic mais perçue comme un geste symbolique. Mardi 9 décembre, 114 personnes ont été interpellées lors de contrôles dans quinze points de deal, selon la préfecture. Cependant, pour la militante, cette action est « une démonstration vide » qui…