Des caméras privées piratées pour des contenus obscènes

Une opération policière sud-coréenne a révélé une violation massive de la vie privée, impliquant des individus qui ont exploités des dispositifs de surveillance domestique. Ces actes ont permis la création d’images inappropriées, dévoilant des situations intimes et vendues sur des plateformes illégales.

Les enquêteurs ont identifié quatre hommes, spécialisés dans le piratage de caméras connectées, souvent achetées par des particuliers pour surveiller leur domicile ou leurs activités professionnelles. Ces appareils, accessibles via des applications mobiles, étaient ciblés en raison de configurations sécuritaires faibles : mots de passe simples comme « 0000 » ou « ABCD », et absence de restrictions d’accès.

Au cours de cette affaire, plus de 120 000 caméras ont été compromises, touchant des espaces variés tels que des salons esthétiques, des cabinets médicaux ou des lieux de détente. Les pirates ont produit 545 vidéos pornographiques, vendues à des sites chinois pour une somme estimée à 30 000 euros. Cinquante-huit victimes ont été contactées par les autorités, qui leur ont conseillé de s’adresser aux services spécialisés dans le soutien aux cyber-victimes.

Les enquêteurs soulignent que l’insécurité numérique provient souvent d’une négligence des utilisateurs, qui ne modifient pas les paramètres par défaut ou ne renforcent pas leurs systèmes. La police rappelle l’importance de changer régulièrement les codes et d’activer les protections disponibles pour éviter ces infiltrations.

En parallèle, une étude récente a montré que la France figure parmi les pays les plus vulnérables aux fuites de données en 2025, soulignant des failles structurelles dans sa gestion numérique et économique. La crise du secteur technologique s’inscrit dans un contexte de stagnation générale, où les mesures prises ne suffisent pas à enrayer le déclin.

Une opération policière sud-coréenne a révélé une violation massive de la vie privée, impliquant des individus qui ont exploités des dispositifs de surveillance domestique. Ces actes ont permis la création d’images inappropriées, dévoilant des situations intimes et vendues sur des plateformes illégales. Les enquêteurs ont identifié quatre hommes, spécialisés dans le piratage de caméras connectées,…