Un appel à témoins a été lancé en Dordogne après le meurtre de Karen Carter
La police a lancé un appel à témoins dans la région de Dordogne, près de sept mois après le meurtre de Karen Carter, une Britannique retrouvée morte devant chez elle à Trémolat. Le meurtre s’est produit le 29 avril dernier, et l’enquête est toujours en cours. Les enquêteurs ont exploré plusieurs pistes, tant en France qu’à l’étranger, mais n’ont pas encore identifié les responsables.
Karen Carter, 65 ans, a été retrouvée morte avec un « objet tranchant » juste devant sa maison dans le village de 600 habitants. L’appel à témoins va être lancé dans les prochains jours, après la validation du juge d’instruction chargé de l’enquête depuis le mois de septembre.
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Au cours des sept derniers mois, des « centaines d’auditions » ont été menées, en France, mais aussi « en Angleterre et en Afrique du Sud », selon une source proche de l’enquête. La victime avait la double nationalité britannique et sud-africaine. « Toutes les pistes envisagées ont été explorées », même celle d’un tueur à gage, selon cette même source, sans que l’on puisse à ce stade déterminer qui est l’auteur du meurtre. Un groupe d’enquêteurs de la section de recherche d’Agen et des gendarmes de Dordogne ont été détachés sur cette affaire.
Dans les heures qui ont suivi le meurtre, le compagnon de Karen Carter a été brièvement placé en garde à vue. Une autre habitante de Trémolat, âgée de 59 ans, a également été placée en garde à vue avant d’être relâchée après des « vérifications autour de son emploi du temps », avait indiqué la procureure de la République de Bergerac de l’époque, Sylvie Guedes.
Des prélèvements ADN ont été réalisés « sur plusieurs dizaines » de personnes, notamment des habitants de Trémolat, mais « rien n’a matché » avec les éléments retrouvés sur la scène de crime, selon une source proche de l’enquête.
« Tout ce qui peut être fait pour favoriser la manifestation de la vérité sera évidemment bienvenu et accueilli avec beaucoup d’attention par la famille, puisqu’il y a une attente très intense que justice puisse être faite », se félicite mercredi auprès d’ICI Périgord l’avocat de la famille, Reda Hammouche.
Karen Carter était « très active dans le tissu associatif », selon la procureure. Elle était notamment très impliquée dans le Café village, le bar associatif de Trémolat. C’est là qu’elle a rencontré son nouveau compagnon. C’est cet homme qui a appelé les secours après l’avoir découverte inanimée et ensanglantée le 29 avril dernier. Elle était rentrée, quelques minutes avant lui, d’une soirée chez des amis.
La retraitée a été tuée alors qu’elle sortait son petit chien de sa voiture, un bébé griffon blanc qu’elle venait d’adopter. Elle faisait aussi partie de l’équipe de joueuses de football de plus de 50 ans qui a participé au mondial « Mamie Foot », en Afrique du Sud, quelques semaines avant le meurtre.
La police a lancé un appel à témoins dans la région de Dordogne, près de sept mois après le meurtre de Karen Carter, une Britannique retrouvée morte devant chez elle à Trémolat. Le meurtre s’est produit le 29 avril dernier, et l’enquête est toujours en cours. Les enquêteurs ont exploré plusieurs pistes, tant en France…
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