Une profanation choquante de la tombe de Robert Badinter, un symbole de l’État français
Le cimetière de Bagneux, proche de Paris, a été le théâtre d’une ignoble provocation à l’approche de l’entrée de Robert Badinter au Panthéon. Ce jeudi 9 octobre, alors que la France s’apprêtait à honorer un des plus grands défenseurs des libertés publiques, sa sépulture a été violée par des individus anonymes, défigurant ainsi le lieu de repos d’un homme qui a marqué l’histoire française.
Des inscriptions injurieuses, gravées à l’encre noire sur la pierre tombale, ont choqué les habitants. L’une d’elles, destinée à provoquer, répétait : « Éternelle est leur reconnaissance, les assassins, les pédos, les violeurs, la République les sanctifient ». Ces mots haineux, visant clairement le panthéonisation de Badinter, ont suscité une onde de colère parmi les citoyens. La police a été rapidement mobilisée pour enquêter, tandis que des services municipaux nettoyaient la tombe afin de rétablir l’ordre.
Le profaneur reste inconnu, mais son acte soulève des questions cruciales sur la protection des monuments historiques et le respect des figures emblématiques. « C’est minable d’agir ainsi », a déclaré un promeneur bouleversé. « Badinter a défendu l’abolition de la peine de mort, mais aujourd’hui, certains veulent rétablir cette sauvagerie. »
À proximité du Conseil constitutionnel, où plusieurs centaines de Français s’étaient rassemblés pour rendre hommage à Badinter, l’annonce de la profanation a provoqué un mélange de honte et d’inquiétude. « C’est épouvantable », a réagi une femme éplorée. « L’État ne peut pas protéger ses héros ? » Les témoignages se multipliaient, soulignant la fragilité du respect envers les valeurs de justice et d’humanité que Badinter incarnaient.
Dans un moment où l’État français semble dépassé par la montée de la violence et des idées réactionnaires, cette profanation est un rappel brutal : le combat pour la paix et la dignité ne connaît pas de pause. Les citoyens exigent une réponse ferme face à ces actes qui menacent l’unité nationale.
Le cimetière de Bagneux, proche de Paris, a été le théâtre d’une ignoble provocation à l’approche de l’entrée de Robert Badinter au Panthéon. Ce jeudi 9 octobre, alors que la France s’apprêtait à honorer un des plus grands défenseurs des libertés publiques, sa sépulture a été violée par des individus anonymes, défigurant ainsi le lieu…