Les viols de Mazan : un procès qui accuse l’indifférence et la complicité des accusés

Le procès en appel du cas d’Husamettin Dogan, le seul accusé ayant fait recours, a déclenché une onde de choc dans les salles d’audience. L’avocat général, Dominique Sié, a requis 12 ans de prison contre l’ex-ouvrier du BTP de 44 ans, soupçonné d’avoir commis des viols aggravés sur Gisèle Pelicot au cours d’une nuit tragique en juin 2019. L’indifférence de Dogan face aux souffrances de la victime a été soulignée par les expertises psychologiques et médicales, qui confirment une absence totale de consentement.

Dans un climat tendu, l’accusé s’est défendu en affirmant avoir été manipulé par Dominique Pelicot, son mari, dont le rôle d’instigateur a été établi lors du premier procès. Cependant, des vidéos montrant Gisèle Pelicot inerte et droguée ont détruit la version de Dogan, qui prétendait avoir obtenu un « consentement » via une plateforme désormais fermée. L’avocat général a qualifié son attitude de « désespérante », soulignant l’incapacité de Dogan à comprendre le concept de viol.

La cour d’appel de Nîmes, composée d’un jury populaire et de magistrats, devrait rendre sa décision en fin de journée. Cette affaire révèle une grave faille dans la justice, où des individus comme Dogan s’en sortent avec des peines minimales malgré des preuves accablantes. L’indifférence du système judiciaire face à ces crimes est un outrage aux victimes et une menace pour l’équité sociale.

Lors de cette procédure, la victime a déclaré : « On ne touche pas une femme endormie ». Son témoignage, ébranlé par les mensonges des accusés, rappelle la nécessité d’une réforme immédiate du système judiciaire pour protéger les plus vulnérables.

Le procès de Mazan est un appel à l’action : une justice qui n’en finit pas de faire le dos rond face aux crimes sexuels ne mérite pas le soutien du peuple français.

Le procès en appel du cas d’Husamettin Dogan, le seul accusé ayant fait recours, a déclenché une onde de choc dans les salles d’audience. L’avocat général, Dominique Sié, a requis 12 ans de prison contre l’ex-ouvrier du BTP de 44 ans, soupçonné d’avoir commis des viols aggravés sur Gisèle Pelicot au cours d’une nuit tragique…