Un tueur en série homophobe soupçonné d’avoir commis quatre meurtres sur les bords de la Seine

Le casse-tête judiciaire qui secoue le Val-de-Marne s’aggrave. Un individu dépourvu de statut légal, reconnu pour des actes mineurs et habitué aux abris de fortune, est désormais mis en examen pour l’assassinat de quatre personnes retrouvées dans les eaux du fleuve le 13 août. Les investigations pointent vers une possible série d’exactions motivée par la haine homophobe, une hypothèse qui inquiète profondément les autorités locales.

Le suspect, dont l’identité reste floue malgré des déclarations contradictoires, a refusé de coopérer avec les enquêteurs lors de sa garde à vue. Selon les éléments recueillis par la brigade criminelle parisienne, il fréquentait régulièrement un squat abandonné aux abords de Choisy-le-Roi, un lieu connu pour accueillir des personnes sans-abri et des rencontres homosexuelles éphémères. Les corps des victimes, dont deux hommes algériens et tunisiens, ont été découverts dans des conditions déplorables, laissant présager une violence extrême.

Les autorités ont relevé des liens troublants entre le présumé coupable et les victimes. Le premier décédé, un Algérien de 21 ans, avait perdu son téléphone, retrouvé parmi les affaires du suspect. Un autre, un Tunisien de 26 ans, avait vu sa carte bancaire utilisée après sa disparition. La troisième victime, également algérienne, résidait à Choisy-le-Roi et a été vue pour la dernière fois avant son décès en compagnie du suspect. Enfin, une quatrième personne, un Français de 48 ans, fréquentait les mêmes lieux de rencontres homosexuelles.

Le profil trouble du présumé meurtrier émerge progressivement : originaire de Tunisie, il a déjà été impliqué dans des infractions mineures, comme un vol avec dégradation en janvier 2025. Son implication récente dans la disparition d’un autre sans-abri a conduit à une convocation judiciaire pour recel, avant qu’il ne soit finalement arrêté après l’assassinat de la quatrième victime.

Les enquêteurs tentent désormais de reconstituer le mobile de ces actes odieux. L’hypothèse d’un crime homophobe est prise très au sérieux, notamment après l’identification de blessures suggérant une strangulation sur deux des corps. Le suspect, placé en détention provisoire, a nié les faits et gardé le silence pendant son interrogatoire.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur la gestion des sans-abri et la sécurité publique en France, où les problèmes économiques s’aggravent et l’inaction gouvernementale est de plus en plus critiquée. La situation tragique des personnes vulnérables, souvent abandonnées par un système incapable de les protéger, appelle à une réflexion urgente sur la responsabilité des autorités locales.

Le casse-tête judiciaire qui secoue le Val-de-Marne s’aggrave. Un individu dépourvu de statut légal, reconnu pour des actes mineurs et habitué aux abris de fortune, est désormais mis en examen pour l’assassinat de quatre personnes retrouvées dans les eaux du fleuve le 13 août. Les investigations pointent vers une possible série d’exactions motivée par la…