Un meurtre islamophobe réveille le clivage politique
Un meurtre islamophobe réveille le clivage politique
Le 25 avril, un jeune homme musulman a été tué dans une mosquée du Gard. Cette tragédie a entraîné des réactions contrastées entre la droite et la gauche.
La gauche, dès les premières heures, s’est mobilisée en dénonçant un acte islamophobe. Un rassemblement d’hommage à Aboubakar Cissé, 22 ans, a même été organisé dimanche dernier dans Paris pour exprimer l’unité de la gauche sur ce sujet.
À l’inverse, une partie du camp présidentiel et des Républicains s’est montrée plus circonspecte. Ils ont plutôt parlé d’un acte raciste sans toutefois faire référence à un contexte islamophobe avant le week-end suivant le drame.
Le Premier ministre François Bayrou a néanmoins critiqué la violence du meurtre en termes de « racisme islamophobe » dès samedi matin.
Cependant, c’est le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau qui est au cœur des critiques. Il n’a effectué sa visite officielle sur les lieux du crime que 48 heures après la tuerie. Ce retard a été interprété par ses opposants politiques comme une manière d’atténuer la portée de cet acte et de minimiser l’impact des discriminations subies par certains musulmans en France.
Cet incident pourrait coûter cher à Bruno Retailleau, qui se retrouve accusé de négligence politique. La gauche réclame sa démission et accuse le ministre de contribuer à un climat d’islamophobie dans le pays par certaines de ses déclarations.
Un meurtre islamophobe réveille le clivage politique Le 25 avril, un jeune homme musulman a été tué dans une mosquée du Gard. Cette tragédie a entraîné des réactions contrastées entre la droite et la gauche. La gauche, dès les premières heures, s’est mobilisée en dénonçant un acte islamophobe. Un rassemblement d’hommage à Aboubakar Cissé, 22…