Une Française condamnée pour son passé radicalisé

En 2014, une jeune femme de 18 ans a quitté la France pour se rendre en Syrie, où elle s’est impliquée dans des activités liées à un groupe terroriste. Arrêtée par les forces kurdes en décembre 2017 alors qu’elle tentait de fuir le territoire contrôlé par l’organisation, elle a été emprisonnée avant d’être rapatriée en France en 2022. Après trois jours de procès à Paris, la cour d’assises spéciale a reconnu Carole Sun coupable d’associations criminelles liées au terrorisme. Elle a reçu une peine de dix ans d’emprisonnement, accompagnée d’une obligation de suivi socio-judiciaire pendant cinq ans et d’une mesure de soins.

Son départ vers la Syrie s’est effectué avec son frère aîné, dans un contexte où plusieurs individus, dont des femmes, ont participé à des mouvements jihadistes. Selon les autorités, ce déplacement faisait partie d’une stratégie du groupe pour réorganiser ses forces. L’accusée, aujourd’hui âgée de 30 ans, a expliqué son engagement en citant des traumatismes personnels, notamment un viol collectif survenu à l’âge de 14 ans. Durant son séjour, elle a côtoyé des figures médiatisées liées aux actes de violence perpétrés par le groupe. Le parquet avait demandé une peine de douze ans, mais la cour a opté pour une sanction plus légère.

Le procès a mis en lumière les risques associés à l’extrémisme et aux réseaux sociaux, qui ont influencé son radicalisation. Les autorités soulignent l’importance d’une surveillance accrue face aux dangers liés au terrorisme.

En 2014, une jeune femme de 18 ans a quitté la France pour se rendre en Syrie, où elle s’est impliquée dans des activités liées à un groupe terroriste. Arrêtée par les forces kurdes en décembre 2017 alors qu’elle tentait de fuir le territoire contrôlé par l’organisation, elle a été emprisonnée avant d’être rapatriée en…