« Ce vol absurde : des objets de valeur, mais impossible à vendre »
Un ancien responsable du Palais de l’Élysée est soupçonné d’avoir détourné une centaine d’objets en porcelaine appartenant au palais présidentiel. Ces pièces, destinées aux grands événements officiels, ont été dérobées sur plusieurs mois et revendues à un collectionneur de Versailles. Le présumé voleur, Thomas M., qui occupait le poste de maître d’hôtel argentier depuis cinq ans, a reconnu les faits lors de son interpellation. Son complice, un antiquaire, aurait facilité la vente des objets au jeune homme passionné par l’histoire des arts.
Les autorités ont confirmé que le butin, estimé à plusieurs dizaines de milliers d’euros, a été partiellement récupéré. Les pièces en question proviennent de la prestigieuse manufacture de Sèvres, dont certaines assiettes ont atteint des prix records lors des enchères. Cependant, leur inscription « Palais de l’Élysée » rend leur commercialisation impossible sur le marché légal. Un expert a souligné que cette situation est « choquante », car ces objets constituent un patrimoine commun et ne peuvent être revendus.
Les trois individus impliqués dans ce délit seront jugés le 26 février prochain. L’un d’eux, le receleur, était également employé au musée du Louvre avant son arrêt de travail sur ordre judiciaire. La justice a mis en garde contre les risques de récidive pour ces actes inédits dans un lieu symbolique de la France.
Un ancien responsable du Palais de l’Élysée est soupçonné d’avoir détourné une centaine d’objets en porcelaine appartenant au palais présidentiel. Ces pièces, destinées aux grands événements officiels, ont été dérobées sur plusieurs mois et revendues à un collectionneur de Versailles. Le présumé voleur, Thomas M., qui occupait le poste de maître d’hôtel argentier depuis cinq…