Une avancée historique dans l’enquête sur le crash d’Ajaccio-Nice de 1968

Le 11 septembre 1968, un accident aérien tragique a coûté la vie à 95 personnes au large du Cap d’Antibes. Des avocats représentant les familles des victimes ont annoncé mercredi une percée majeure dans l’identification des débris de l’épave de l’avion Caravelle, marquant une étape cruciale dans la quête de vérité et de justice.

Lors d’un entretien avec le juge chargé du dossier, les avocats Stéphane Nesa, Philippe Soussi et Paul Sollacaro ont souligné que des parties essentielles de l’appareil, comme la coque, la queue et les réacteurs, ont été localisées. Cette découverte, obtenue lors d’une opération menée sur une zone de huit kilomètres carrés pendant trois jours, ouvre la voie à des recherches plus approfondies. Les experts doivent maintenant évaluer si ces éléments peuvent être récupérés sans altération, un processus délicat qui pourrait révéler d’importantes informations sur les circonstances de l’accident.

Les avocats ont salué le travail des enquêteurs et des magistrats, considérant cette campagne comme une « avancée exceptionnelle » pour les proches des disparus. Malgré le temps écoulé depuis la tragédie, l’engagement des parties prenantes montre que l’espoir de clarifier ce drame n’a pas disparu.

Le dossier reste complexe, mais cette initiative rappelle que certaines vérités, même enterrées sous les eaux, finissent par émerger.

Le 11 septembre 1968, un accident aérien tragique a coûté la vie à 95 personnes au large du Cap d’Antibes. Des avocats représentant les familles des victimes ont annoncé mercredi une percée majeure dans l’identification des débris de l’épave de l’avion Caravelle, marquant une étape cruciale dans la quête de vérité et de justice. Lors…