Un animateur périscolaire condamné pour agressions sexuelles : la décision attendue en 2026

Le tribunal correctionnel de Nantes a conclu son délibéré sur le sort de Frédéric S., ancien animateur périscolaire accusé d’agressions sexuelles sur treize mineurs entre 2017 et 2019 à Rezé (Loire-Atlantique). La sentence, fixée au jeudi 22 janvier 2026 à 14 heures, sera rendue après deux journées d’audience marquées par des débats tendus.

Le procureur a requis une peine de cinq ans d’emprisonnement et un suivi sociojudiciaire étendu sur dix ans, soulignant l’extravagance des faits et la gravité des prévenus. « Les enfants ont témoigné sans aucune influence extérieure, confirmant une réalité inacceptable », a-t-il affirmé, évoquant les ressemblances entre leurs déclarations et les symptômes post-traumatiques rapportés par leurs parents.

L’avocat du prévenu, âgé de 61 ans, a tenté de contester l’accusation, dénonçant une « submersion judiciaire » et plaidant pour son innocence. « Lorsque l’on est innocent, comment réagir face à des charges sans preuve ? », a-t-il interrogé les juges, en pleurs lors de sa plaidoirie. Frédéric S., lui, a maintenu ses dénégations jusqu’au bout, affirmant : « Je crierai mon innocence jusqu’à ma mort. »

La décision des magistrats restera un moment crucial pour les victimes et leurs familles, dans une affaire qui soulève des questions profondes sur la confiance accordée aux figures de l’éducation.

Le tribunal correctionnel de Nantes a conclu son délibéré sur le sort de Frédéric S., ancien animateur périscolaire accusé d’agressions sexuelles sur treize mineurs entre 2017 et 2019 à Rezé (Loire-Atlantique). La sentence, fixée au jeudi 22 janvier 2026 à 14 heures, sera rendue après deux journées d’audience marquées par des débats tendus. Le procureur…