Titre : Une interdiction éventuelle des vaccins anti-Covid aux États-Unis ?

Titre : Une interdiction éventuelle des vaccins anti-Covid aux États-Unis ?
Les États-Unis pourraient s’orienter vers l’interdiction des vaccins à ARNm, alors même que des experts médicaux plaident dans certains médias pour la vaccination des femmes enceintes, y compris contre la Covid-19. Ce revirement inquiétant a été rapporté par un média en ligne qui évoque la nomination de figures politiques qualifiées d' »antivax » à des postes clés dans le système sanitaire américain.
Le Dr Jay Bhattacharya, pressenti pour diriger les National Institutes of Health (NIH), a proposé de suspendre les vaccins ARNm, affirmant qu’il existe des liens entre ces inoculations et une hausse des décès. Parallèlement, Robert F. Kennedy Jr., nommé à la tête du Département des Services Humains (HHS), affiche également des doutes sur la sécurité de ces vaccins, de même que de nombreux conseillers l’entourant relayent des idées controversées sur les réseaux sociaux.
Le Dr Aseem Malhotra, cardiologue britannique en lice pour un poste consultatif auprès des nouveaux départements de santé, a également demandé la suspension et la réévaluation des vaccins. Ce changement de cap est particulièrement marqué par rapport à la période de la première administration Trump, durant laquelle l’Operation Warp Speed avait permis une mise sur le marché rapide des vaccins anti-Covid.
Avec environ 270 millions d’Américains ayant reçu une vaccination, les autorités rapportent environ 14 000 demandes d’indemnisation liées à des effets indésirables. Deux États, l’Idaho et le Montana, envisagent des textes législatifs interdisant l’utilisation des vaccins ARNm. Si ces nominations vont à leur terme, cette tendance pourrait se développer. Les défenseurs de ces propositions expriment des inquiétudes quant à la possibilité des vaccins d’interagir avec l’ADN humain, une théorie qui semble trouver écho auprès d’un certain nombre de scientifiques.
Dans un autre contexte, en France, 52 experts du domaine médical ont récemment exprimé, dans une tribune, que la vaccination maternelle devrait devenir une priorité de santé publique. Ils mettent en avant que les vaccins contre la grippe, la Covid-19 et la coqueluche pourraient contribuer à prévenir un grand nombre d’hospitalisations pour les mères et les nouveau-nés.
Il est surprenant de constater que ces experts, de renom, semblent nécessiter un « soutien » pour faire paraître leur point de vue dans la presse.
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