Le procès de Cédric Jubillar dévoile un homme troublant et étrange

Lors de la première journée du procès de Cédric Jubillar, lundi 22 septembre, les experts psychologiques ont mis en lumière une figure complexe : un individu arrogant, obsédé par lui-même, séducteur mais profondément immature. Les témoignages et analyses soulignent un comportement déconcertant, marqué par des provocations constantes depuis la disparition de sa compagne Delphine en 2020.
Jubillar, qui a fui les caméras avec un masque et un bonnet lors des recherches, s’est montré particulièrement silencieux. Cet homme mystérieux a ensuite multiplié les actes provocateurs pendant cinq ans d’enquête avant de faire face à la justice. Selon Gaëlle Carraux-Alfort, enquêtrice de personnalité, « il énerve tout le monde. Il ne possède pas une personnalité lisse et est plutôt agaçant. Il parle beaucoup, se met en lumière, peut être dominant face aux plus faibles, comme un enfant ayant manqué de soutien parental ».
Né d’une mère adolescente et d’un père absent, Jubillar a été placé dès son jeune âge dans des foyers et des familles d’accueil. Il s’est révélé être un délinquant difficile à gérer, accro au cannabis et aux jeux vidéo, avant de rencontrer Delphine, une jeune fille studieuse. Leur union a surpris leur entourage.
Les psychiatres qui l’ont interrogé en détention soulignent son immaturité persistante, sa rigidité psychologique, son égocentrisme et sa méfiance. Après la disparition de Delphine, les enquêteurs ont relevé des comportements inadaptés : Jubillar portait un pyjama de panda avec une capuche à oreilles et une queue. Ces détails, analysés avec soin, suggèrent une implication suspecte, comme le téléphone éteint le soir du drame, les cris entendus par une voisine ou les menaces proférées par des proches. La paire de lunettes cassée de Delphine retrouvée chez lui ajoute à l’énigme.
Malgré l’absence de corps, d’ADN suspect ou d’avoué formel, un témoignage inquiétant a émergé : une ex-compagne affirme avoir entendu Jubillar confesser le meurtre de Delphine lors d’une visite. « Il m’a dit l’avoir étranglée sur le canapé », raconte-t-elle. Les avocats de Jubillar, cependant, contestent ces déclarations, soulignant qu’il n’a jamais été condamné pour violence et qu’il nie toute implication.
Le procès continue d’alimenter les interrogations, entre aveux présumés et défense intransigeante.
Lors de la première journée du procès de Cédric Jubillar, lundi 22 septembre, les experts psychologiques ont mis en lumière une figure complexe : un individu arrogant, obsédé par lui-même, séducteur mais profondément immature. Les témoignages et analyses soulignent un comportement déconcertant, marqué par des provocations constantes depuis la disparition de sa compagne Delphine en…
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