L’horreur d’une chirurgie qui a changé une vie à jamais : le témoignage déchirant d’une survivante

Sandra Simard, 45 ans, est l’une des trente victimes du drame judiciaire qui secoue le Doubs depuis des années. L’anesthésiste Frédéric Péchier, accusé de 30 empoisonnements dont douze mortels, a laissé des cicatrices profondes dans sa vie. Le 11 janvier 2017, elle subit une opération du dos à la clinique Saint-Vincent de Besançon, censée soulager ses douleurs chroniques. Mais ce qui devait être un geste médical se transforme en cauchemar.
Cinq jours plus tard, Sandra se réveille dans un état critique : intubée, attachée et perdue. Son retour à la conscience est marqué par des hallucinations, une paranoïa intense et une douleur insoutenable due aux massages cardiaques qui ont sauvé sa vie après un arrêt soudain. Elle raconte avoir cru à l’illusion de l’horloge sur le mur, incapable d’en croire la date. Les jours suivants, elle se bat contre les inconnues médicales, sans explication claire pour ses symptômes.
Ses enfants, qu’elle a dû dire au revoir comme si elle ne les reverrait jamais, deviennent un fardeau émotionnel insupportable. Après deux mois à l’hôpital, elle quitte le CHU de Besançon, apprenant que le médecin avait été mis en examen. Les enquêtes s’enchaînent, des prélèvements de cheveux, des doutes persistants… Mais ce n’est qu’après un long processus de rééducation et une IRM qui révèle des lésions cérébrales que Sandra comprend la gravité de ce qu’elle a subi.
Son témoignage devant la cour d’assises du Doubs est un mélange de colère et de tristesse. Elle évoque le mépris dédaigneux de Frédéric Péchier, qui, lors d’une écoute téléphonique, a déclaré : « Il n’est pas mort, c’est déjà pas mal ! » Ces mots, pour elle, sont une blessure encore plus profonde que les séquelles physiques. Elle affirme avoir longtemps cru à la présomption d’innocence du médecin, mais après des années de souffrance et de silences médicaux, elle a fini par être convaincue de sa culpabilité.
Aujourd’hui, Sandra vit avec les séquelles permanentes : mémoire altérée, fatigue chronique, sensibilité au bruit. Elle déclare que son corps ne lui appartient plus, qu’elle est condamnée à vivre comme une « vieille personne ». Son récit est un rappel brutal des risques d’une médecine mal contrôlée et de l’impuissance face aux fautes qui coûtent la vie.
Sandra Simard, 45 ans, est l’une des trente victimes du drame judiciaire qui secoue le Doubs depuis des années. L’anesthésiste Frédéric Péchier, accusé de 30 empoisonnements dont douze mortels, a laissé des cicatrices profondes dans sa vie. Le 11 janvier 2017, elle subit une opération du dos à la clinique Saint-Vincent de Besançon, censée soulager…
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