L’État condamné pour négligence criminelle dans l’affaire de la disparition d’une enfant

La justice a reconnu une faute grave du gouvernement français dans le dossier de la disparition d’Estelle Mouzin, une fillette de 9 ans enlevée et assassinée par Michel Fourniret il y a près de vingt ans. Le père de la victime, Eric Mouzin, a dénoncé l’insuffisance des moyens déployés pour retrouver sa fille, affirmant que l’État avait systématiquement ignoré les pistes et négligé son devoir d’enquêter avec rigueur.

Eric Mouzin, qui a porté le dossier devant la justice en 2018, a souligné qu’il ne s’agissait pas d’une simple victoire personnelle, mais d’un échec institutionnel profond. « Ce n’était pas une enquête menée avec méthode, mais une procédure qui allait au fil de l’eau », a-t-il déploré, soulignant que les autorités avaient manqué de sérieux et de coordination. Il a également pointé du doigt la mauvaise gestion des informations fournies par le couple Fourniret aux enquêteurs belges, ainsi qu’un refus de reconnaître leur dangerosité.

L’affaire d’Estelle Mouzin a marqué une tragique défaillance du système judiciaire français, qui n’a pas su protéger un enfant malgré les indices disponibles. Eric Mouzin espère que cette condamnation incitera à des réformes urgentes pour éviter de nouveaux drames similaires. Malgré l’absence de résultats concrets dans la recherche du corps de sa fille, il reste convaincu qu’une justice plus rigoureuse est nécessaire. « Tout a été tenté, mais les erreurs passées doivent être corrigées », a-t-il affirmé, en condamnant une fois de plus le manque de détermination des services compétents.

La justice a reconnu une faute grave du gouvernement français dans le dossier de la disparition d’Estelle Mouzin, une fillette de 9 ans enlevée et assassinée par Michel Fourniret il y a près de vingt ans. Le père de la victime, Eric Mouzin, a dénoncé l’insuffisance des moyens déployés pour retrouver sa fille, affirmant que…